My name is Adam Baaba, and I am a Nigerian national born on August 20, 1978. I am currently seeking asylum in Senegal after fleeing Nigeria due to fear of persecution. I am married and the father of three children: Fatima (8), Mohammed (4), and Ruquiya (1).

Why I Had to Flee Nigeria

I was targeted because of my professional involvement in a sensitive government auction. I served as the secretary to an official auctioneer responsible for managing the sale of petroleum and gas assets. This position gave me access to key documents and decision-making processes.

However, certain individuals – including associates of Ahmed Tijani – saw me as an obstacle to their plans to embezzle public funds through fraudulent bidding. When I refused to cooperate, Ahmed Tijani used his influence with the police to fabricate criminal charges against me. They issued an unlawful arrest warrant and came to my home with the intention of killing me under the pretense that I resisted arrest – a practice sadly common in Nigeria.

Fortunately, I was not at home when they arrived. As a law-abiding citizen, I later turned myself in, accompanied by my lawyer. I was arrested and tortured. My wife and lawyer quickly brought the case to court, but I was still detained for over six weeks. Just an hour before my detention, my lawyer warned me that the Nigerian police answer to the highest bidder and advised me to rely on the legal system rather than pursuing charges directly.

Family in Crisis

Due to the threats and persecution, I fled Nigeria and began the asylum process in Senegal. Unfortunately, I had to leave my wife and children behind. They sought temporary refuge in another country, but were deported back to Nigeria on June 30, 2025, by IOM (International Organization for Migration), despite initial promises of relocation support far from Abuja – where our lives are in danger.

Since their return, IOM has not honored their promise. Instead of the agreed $1,300 in support for housing and resettlement, my wife and daughters received only $150. At that time, my third child was with me in Ghana.

To make matters worse, while they were in the other country, my wife was not allowed to work – not even as a refugee. This led to severe financial strain. Today, they remain stranded in Nigeria, in dire circumstances, without safety or the resources to escape.

My Situation in Senegal

I arrived in Senegal without any means. I spent more than three weeks homeless in Dakar before the International Committee of the Red Cross kindly offered me temporary shelter in Saint-Louis. I have attached all relevant asylum documents, which can be verified.

Now, I urgently need financial assistance to reunite with my family in Senegal. They are vulnerable, exposed to threats, and have no safe future in Nigeria. Bringing them here would allow us to rebuild our lives in safety and dignity.

From the bottom of my heart, I thank anyone willing to help us during this desperate time.

Je m'appelle Adam Baaba et je suis un ressortissant nigérian né le 20 août 1978. Je demande actuellement l’asile au Sénégal, après avoir fui le Nigeria en raison de persécutions. Je suis marié et père de trois enfants : Fatima (8 ans), Mohammed (4 ans) et Ruquiya (1 an).

Pourquoi j’ai fui le Nigeria

J’ai été pris pour cible en raison de mon implication professionnelle dans une vente aux enchères gouvernementale sensible. J’étais secrétaire d’un commissaire-priseur chargé de la gestion des actifs pétroliers et gaziers. Ce poste m’a donné accès à des documents clés et à des processus décisionnels stratégiques.

Cependant, certains individus – notamment les associés d’Ahmed Tijani – me voyaient comme un obstacle à leur plan visant à détourner des fonds publics à travers des soumissions frauduleuses. Lorsque j’ai refusé de coopérer, Ahmed Tijani a utilisé son influence auprès de la police pour fabriquer de fausses accusations à mon encontre. Un mandat d’arrêt illégal a été émis, et ils sont venus à mon domicile avec l’intention de m’assassiner en prétendant que j’avais résisté à l’arrestation – une pratique malheureusement courante au Nigeria.

Heureusement, je n’étais pas chez moi à ce moment-là. En tant que citoyen respectueux des lois, je me suis ensuite présenté à la police accompagné de mon avocat. J’ai été arrêté et torturé. Mon avocat et ma femme ont immédiatement saisi la justice, mais j’ai tout de même été détenu pendant plus de six semaines. Une heure avant mon arrestation, mon avocat m’a dit que la police nigériane répondait au plus offrant, et qu’il valait mieux s’en remettre à la justice.

Ma famille est en détresse

Face à ces menaces, j’ai fui le Nigeria et entamé une procédure de demande d’asile au Sénégal. Malheureusement, j’ai dû laisser derrière moi ma femme et mes enfants. Ils ont trouvé un refuge temporaire dans un autre pays, mais ont été renvoyés au Nigeria le 30 juin 2025 par l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations), malgré les promesses d’une réinstallation dans une région éloignée d’Abuja – où notre vie est en danger.

Depuis leur retour, l’OIM n’a pas tenu ses promesses. Au lieu des 1 300 dollars d’aide au logement et à la réinstallation, ma femme et mes filles n’ont reçu que 150 dollars. Mon troisième enfant était alors avec moi au Ghana.

De plus, pendant leur séjour à l’étranger, ma femme n’a pas eu le droit de travailler – même en tant que réfugiée. Cela a entraîné une lourde pression financière. Aujourd’hui, ils sont bloqués au Nigeria, dans une situation de détresse extrême, sans sécurité ni ressources.

Ma situation au Sénégal

À mon arrivée au Sénégal, je n’avais aucun moyen. J’ai passé plus de trois semaines à dormir dans la rue à Dakar, avant que le Comité international de la Croix-Rouge ne m’offre généreusement un hébergement temporaire à Saint-Louis. J’ai joint tous les documents nécessaires à ma demande d’asile, qui peuvent être vérifiés.

Aujourd’hui, j’ai désespérément besoin d’une aide financière pour faire venir ma famille au Sénégal, afin que nous puissions être réunis dans un endroit sûr, reconstruire notre vie et retrouver notre dignité.

Du fond du cœur, je remercie toute personne qui pourrait nous venir en aide en ce moment critique.