Fund for the Treatment of Children Abroad
Fund for the Treatment of Children Abroad
Equippement d'un salle d'apprentissage des métiers divers pour les enfants vulnérables Equipping an apprenticeship room for various trades for vulnerable children
Equippement d'un salle d'apprentissage des métiers divers pour les enfants vulnérables Equipping an apprenticeship room for various trades for vulnerable children
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Burundi, les enfants des rues sont parmi les enfants les plus vulnérables. Les enfants des rues et sans-abris sont particulièrement vulnérables face à plusieurs défis et des violations des droits de l'homme qui comprennent : le trafic d'enfants, la violence et l'exploitation, les discriminations et le non-respect de leurs droits garantissant l'avenir digne.
Il sied par ailleurs de préciser que les enfants sans abri ne finissent pas seulement par vivre en plein air dans la rue. Beaucoup finissent par dormir dans des endroits très inappropriés et hors de vue - sur les sols d'amis ou d'étrangers, ou dormant sur les balza des maisons ou des restaurants ….
Oui, ces enfants dépendent de la rue pour vivre, soit seul, soit avec d'autres enfants. Nous avons constaté très amèrement que ces enfants qui ont un lien fort avec les espaces publics (par exemple les rues, les marchés, les parcs, les gares routières…) et pour qui la rue joue un rôle essentiel dans leur vie quotidienne et leur identité finissent par gâcher leur avenir. Pour le cas du Burundi où on enregistre même actuellement les adultes de la rue suite à la grande misère qui pèse trop lourdement sur de nombreux ménages, ce groupe plus large comprend les enfants qui ne vivent ni ne travaillent dans la rue mais qui accompagnent régulièrement d'autres enfants ou des membres de leur famille dans la rue.
En d'autres termes, les « enfants de la rue » sont des enfants qui dépendent de la rue pour leur survie – quii vivent dans la rue, travaillent dans la rue, aient des réseaux de soutien dans la rue ou une combinaison des trois.
Les raisons de lien de nombreux enfants avec la rue, au Burundi, varient d'une localité ou d’une commune ou d’une province ou d’une ville à l'autre et/ou d’un ménage ou d’une famille à l’autre.
Ces facteurs varient également au fil du temps, tels que la pauvreté, les déplacements dus à des catastrophes naturelles et des conflits ou l'éclatement de la famille entraînent tous une augmentation du nombre d’enfants des rues dans une zone donnée. La pauvreté économique joue un rôle majeur pour le cas du Burundi, bien que d'autres facteurs soient tout aussi importants. Ceux-ci peuvent inclure : les décès de parents, la négligence parentale et d'autres facteurs sociaux tels que la violence et la maltraitance des enfants à la maison ou au sein des communautés….
La discrimination, le manque d'accès à l’école, l'absence de statut légal (en raison d'un manque d'enregistrement des naissances par exemple) contribuent tous à une situation où un enfant soit locataire de rue ou fana du streetisme.
Pour le cas de notre pays, nous avons constaté que les enfants peuvent également migrer vers la rue pour d'autres raisons, notamment :
- Abus sexuel, physique ou émotionnel,
- VIH/SIDA,
- Être contraint à une activité criminelle,
- être rejeté de sa famille pour des raisons dites « morales »,
- Problèmes de santé mentale,
- Grande pauvreté des ménages
Ces enfants de la rue et ceux enfants abandonnés ou rejetés ont besoin d’un avenir digne et d’une vie meilleure menée dans de bonnes conditions. C’est pourquoi nous avons pensé à récupérer un bon nombre de tels enfants que nous avons placé dans un centre d’accueil et prise en charge des enfants vulnérable mis en place par la congrégation CAJE afin de contribuer à sauver la vie et l’avenir de ces enfants. Actuellement, nous avons dans ce centre 179 enfants dont 45 qui fréquentent les lycées, 17 sont à l’universités, et 39 sont à l’école primaire. Pour ceux qui reste, nous voudrions les initier à des métiers divers afin qu’ils puissent avoir une idée de comment orienter et construire autrement leur vie et leur avenir meilleur. Ceux qui sont à l’école ne sont pas non plus épargnés. Ils pourront aussi apprendre les métiers divers afin de maximiser leur chance de rendre leur vie meilleure. Avec la présente collecte, nous comptons équiper la salle d’apprentissage des métiers avec des machines coudre, le matériel de salon de coiffure, les ordinateurs, l’imprimante, le matériel de fabrication de charbon echologique,les bancs, les chaises, les armoires et les tables.
In Burundi, street children are among the most vulnerable. Street and homeless children are particularly vulnerable to a number of challenges and human rights violations, including:child trafficking, violence and exploitation, discrimination and failure to respect their rights to adignified future.
It should also be pointed out that homeless children don'tjust end up living in the open air on the streets. Many end up sleeping in highly inappropriate and out-of-sight places - on the floors of friends or strangers, or sleeping on the balza of homes or restaurants....
Yes, these childrendepend on the streets to live, either alone or with other children. We've seen how these children, who have a strong bond with public spaces (e.g. streets, markets, parks, bus stations...) and for whom the street plays an essential role in their daily life and identity, end up ruining their future. In the case of Burundi, where street adults are even now being registered as a result of the extreme poverty that weighs too heavily on many households,this broader group includes children who neither live nor work on the streets, but who regularly accompany other children or family members on the streets.
In other words, " street children " are children who depend on the street for their survival - whetherthey live on the street, work on the street, have support networks on the street, or a combination of all three.
The reasons why many children are linked to the street, in Burundi, vary from one locality or commune or province or city to another and/or from one household or family to another.
These factors also vary over time, as poverty, displacement due to natural disasters and conflict, or family breakdown all lead to an increase in the number of street children in a given area. Economic poverty plays a major role in the case of Burundi, although other factors are equally important. These can include: parental death, parental neglect and other social factors such as violence and child abuse in the home or community....
Discrimination, lack of access to school, lack of legal status (due to lack of birth registration, for example) all contribute to a situation where a child is a streettenant or a streetism fanatic.
In the case of our country,we have found that children can also migrate to the streets for other reasons, including:
- Sexual, physical or emotional abuse,
- HIV/AIDS,
- being forced into criminal activity
- being rejected by their families for so-called "moral" reasons,
- Mental health problems,
- Extreme household poverty
These street children and abandoned or rejected children need a dignified future and a better life in good conditions. That's why we thought of taking in a good number of such children and placing them in a reception and care center for vulnerable children set up by the CAJE congregation, to help save the lives and future of these children. We currently have 179 children in the center, 45 of whom are in high school, 17 in university and 39 in elementary school. For those who remain, we'd like to introduce them to various trades so that they can get an idea of how to orientate and build their lives and a better future in a different way. Those in school are not spared either. They will also be able to learn various trades to maximize their chances of making their lives better. With this fund-raising campaign, we intend to equip the trades training room with sewing machines, hairdressing salon equipment, computers, a printer, charcoal-making equipment, benches, chairs, cupboards and tables.
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